GOUVERNANCE EN ACTION recommande :
Ainsi, hors groupe Arnault, les actionnaires de LVMH ont voté à 79% contre la rémunération de Bernard Arnault; et hors Elisabeth Badinter, les actionnaires de Publicis ont voté à 52% contre la rémunération de Maurice Lévy.
S’il semble difficile qu’un actionnaire puisse voter pour lui-même ou pour une partie liée en raison du conflit d’intérêts, les minoritaires, avec parfois « une vision court-termiste ou revancharde », ne peuvent être les seuls juges d’une rémunération équitable.
Aussi, Gouvernance en Action propose d’instaurer une majorité fixée à deux tiers des voix pour le say on pay. Sur la base du quorum moyen 2017 de 65%, il suffisait de recueillir 32,5% des droits de vote existant pour faire valider une rémunération ; avec une majorité renforcée, il en faudrait 43,3%. Est-ce si irréaliste et choquant ?
A titre d'exemple, la famille Arnault détient 63% des droits de vote de LVMH (pour 47% du capital), et la famille Bellon 55% des votes de Sodexo (pour 40% du capital) ...
Gouvernance en Action lance deux pistes de réflexion :
5 février 2018